Cela peut paraître assez intuitif comme cela et pourtant beaucoup de choses permettaient de penser le contraire, dont notamment l’idée que les prix ne peuvent monter indéfiniment et dépendent beaucoup de la capacité d’emprunt des acquéreurs. Ceux ci peuvent préférer avoir 90 m² et un jardin dans une maison mal isolée que 80 m² bien isolés. Cela peut paraître caricatural, mais ce n’en est pas moins faux.

Et il y a aussi le marché de ceux qui de toute façon n’achètent pas leur bien au maximum de leur capacité d’endettement, et qui donc peuvent se permettre un peu plus cher pour rentabiliser le surinvestissement plus tard. Mais à priori ce n’est pas forcément grand monde.

Et il y a le à priori-ultra-micro-marché de ceux qui préfèrent sacrifier un peu de surface ou un peu de qualité d’emplacement pour avoir une marché qualité écologique. Ceux-là existent c’est sûr, mais je doute qu’ils soient bien nombreux.

Enfin tout cela c’est ce que j’ai lu et entende de très nombreuses fois, au point que moi aussi j’y croyais pas mal. Et voilà qu’une étude assortie de statistiques précises et assez complètes vient perturber ces certitudes en montrant que la qualité énergétique des bâtiments a réellement une influence sur les prix. Certes, devant l’absence de beaucoup de détails, je pense encore qu’il faut modérer cela en fonction de la qualité de l’emplacement : un quartier attractif permettra d’avoir plus d’écarts de prix qu’un quartier qui l’est moins. Mais cette étude a au moins ce grand mérite d’exister et de venir rétablir un peu de vérité.

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