C’est en fait à peu près toujours vrai dans l’immobilier, tant celui-ci a de vertus (ou de travers ?) spéculatives. L’article suivant, issu des Echos, tend à montrer que le « choc d’offre » annoncé sous la Présidence Hollande ne tient pas ses promesses. L’offre devait augmenter fortement, ce qui aurait pour effet de diminuer les prix.

Dans les faits, la première partie de la promesse a bien été tenue : l’offre a beaucoup augmenté, les ventes ont fortement repris après quelques de vaches maigres, les secteurs de l’immobilier et surtout du bâtiment se portent bien mieux. Mais les prix n’ont certainement pas baissé.

Alors pourquoi ? Quand on voit l’énorme proportion (différente sur les régions et la moyenne nationale ne veut rien dire) des logements neufs qui sont achetés par des investisseurs, qui eux, achètent parce qu’ils considèrent faire une bonne affaire rentable dans le temps, on se dit qu’après tout le prix ne sont pas si élevés.

D’accord, mais du coup ça ferme la porte aux primo-accédants. Alors faut il baisser les avantages fiscaux pour diminuer la part des investisseurs et donc faire baisser les prix ? Economiquement ce serait plus que douteux, tant c’est une manne fiscale et créatrice d’emploi.

Alors mon avis est tout autre : plutôt que de chercher à faire baisser le prix de tous les logements, peut être devrait on multiplier les opérations de logements à prix maîtrisés, voir en accession sociale, en élargissant les plafonds de revenus et en facilitant la mise en place de ces dispositifs par les promoteurs.

Je ne dis pas que c’est la solution miracle, mais il me semble que ça répond à l’objectif.

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